vendredi 8 juillet 2011

Roumanie


Roumanie



România (ro)
Roumanie (fr)
                           (Drapeau de la Roumanie)


Bucarest
44° 25' N; 26° 06'E
Bucarest - 2 082 000 (2003)
Forme de l’État
République semi-présidentielle
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 78e
238 391 km2
3,0 %
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 49e
21 904 551[2] hab.
94 hab./km2
Indépendance
 - Date
Roumains, Roumaines
0,875 (élevé) (45e)
Nouveau leu roumain
(lei au pluriel) (RON)
UTC +2
Deşteaptă-te, române! (Éveille-toi, Roumain!)
ROU, RO
.ro
+40


Toponymie
România, le nom du pays, est relié à Rome, ancienne capitale de l’Empire romain et à l'Empire byzantin dont le nom officiel était Ρωμανία (Romania). On sait que les Grecs jusqu'au XIXe siècle se définissaient eux-mêmes comme Ρωμαίοι (Roméi) ou Ρωμιοί (Romii)[3] et non Έλληνες (Hellènes, mot qui ne désignait alors que les grecs antiques) et encore moins Βυζαντινοί (Byzantins, mot inventé en 1557). En fait tous les habitants de l'Empire romain d'orient se définissaient comme Ρωμαίοι (Romées), qu'ils fussent Albanais, Arméniens, Aroumains, Grecs ou Roumains. Ce n'est que peu avant la guerre d'indépendance que les Grecs, toujours qualifiés de « Roumis » par les Turcs, vont commencer à se désigner comme Έλληνες (Hellènes), tandis que Roumains et Aroumains continuent à être désignés par l'exonyme de « Valaques ».
L'endonyme români par lequel s'identifiaient les Roumains, ne désignait pas au Moyen Âge une nationalité, mais simplement une origine et une langue communes (limba românească)[4]. Les roumanophones s'identifiaient par leur origine géographique : moldovean (Moldave), ardelean (Transylvain), muntean (de Valachie centrale), oltean (d'Olténie), maramureşean (du Maramureş), bănăţean (du Banat) ou dobrogean (de Dobrogée). Ce sont Émile Ollivier, Élisée Reclus et Edgar Quinet, inventeurs du principe selon lequel on doit désigner un peuple par le nom qu'il se donne lui-même, qui ont imposé dans les langues étrangères le terme de « Roumains » à la place de « Valaques », « Moldo-valaques », « Moldaves », « Moldaviens », « Vlachs », « Volokhs », « Wallachiens » et autres « Romounes » devenus d'ailleurs flous et parfois péjoratifs (voir Origine des roumanophones).
Données spatiales et physiques
Site et situation
Située au sud-est de l'Europe, la Roumanie a des frontières avec (dans le sens horaire) la Bulgarie au sud, la Serbie au sud-ouest, la Hongrie à l'ouest, l'Ukraine au nord, la Moldavie au nord-est, de nouveau l'Ukraine au nord-est et ouverture sur la mer Noire à l'est.
Le bassin central transylvain est séparé de la plaine de Moldavie à l'est par les Carpates et de la plaine de Valachie au sud par les Alpes de Transylvanie.
Les Carpates

Pays limitrophes
Bulgarie, Hongrie, Serbie, Moldavie et Ukraine
Possessions maritimes
La Roumanie a 24 milles nautiques de zone contiguë et 12 mille nautiques de mer territoriale.
Frontière avec l'Ukraine
Concernant l'extrémité orientale de leur frontière commune, la Roumanie et Ukraine ont porté devant la Cour internationale de justice de La Haye un conflit qui les oppose sur cinq îles du bras danubien de Chilia et sur le partage du plateau continental autour et au sud de l'Île des Serpents, dont les 12 200 km2 contestés pourraient receler 100 milliards de mètres cubes de gaz[5]. Il s'agit de territoires occupés par l'URSS en 1948, après le Traité de Paix de Paris de 1947. Concernant le plateau continental, la Cour a rendu son arrêt le 3 février 2009, attribuant 2 500 km2 à l'Ukraine, et 9 700 km2 à la Roumanie[6].

Régions traditionnelles
Couvrant une grande aire elliptique de 237 499 kilomètres carrés, la Roumanie est à la 79e place mondiale et à la 12e européenne par sa superficie. Située au nord-est des Balkans, elle occupe la plus grande partie du bassin inférieur du Danube et les régions montagneuses du bassin moyen du même fleuve. Le pays s'étale sur les deux versants des Carpates, qui forment la barrière naturelle entre les deux bassins du Danube.

Carte topographique de la Roumanie

Géologie et pédologie
La position de la Roumanie aux confins des boucliers pannonique, mésique et scythique détermine sa structure géologique articulée autour de l'orogénèse alpine, dont les Carpates sont un prolongement, et dont la boucle sud-est est souvent l'épicentre de séismes. À l'intérieur de cette boucle, le plateau transylvain est surélevé (altitude moyenne 220 m) par rapport aux plaines moldave et valaque. La première est vallonnée par une érosion accentuée au Messinien, alors que le niveau hydrologique de base était très bas et que les cours d'eau ont profondément entaillé le substrat. Ultérieurement, le fond de ces entailles a été en partie comblé. La seconde, comblée plus généreusement au Cénozoïque par les alluvions fluviatiles du Danube, est plus plate. Les roches les plus anciennes, d'âge hercynien, affleurent au sud-est, en Dobrogée. Au Néozoïque des sédiments récents, continentaux, voire éoliens, se sont déposés sur les alluvions fluviatiles et sur les plateaux, avant d'être remaniés par la fonte post-Würmienne. La plaine valaque est fréquemment recouverte de dépôts de lœss.

Géologie de la Roumanie et de ses voisins.


Histoire
Les historiens distinguent quatre périodes dans l'histoire de la Roumanie :
L'histoire des populations dont sont issus les Roumains est bien documentée depuis l'apparition des Thraces et des premiers Daces (Thraces du nord), conquis par l'Empire romain, dont la domination va durer six siècles au sud du Danube et 150 ans au nord d'où Rome s'est retirée au milieu du IIIe siècle. Les populations latinophones du bassin danubien et des Balkans, sujettes ou bien de l'Empire romain d'Orient (au sud du Danube) ou bien des royaumes « barbares » (au nord du Danube), n'auront pas d'État à elles avant 1186, date de la fondation du Regnum Bulgarorum et Valachorum (« royaume des Bulgares et des Valaques ») par les dynasties Deleanu, Caloianu et Asen. Peuplé pour moitié de Bulgares, ce royaume situé à cheval sur les deux rives du bas-Danube ne dure que 63 ans avant d'être remplacé par des Tzarats bulgares (au sud du Danube) et par des banats roumains vassaux de la Hongrie (au nord du Danube). La fusion et l'indépendance des banats nord-danubiens donne au XIVe siècle les principautés de Moldavie et Valachie qui, après quatre siècles d'autonomie sous l'influence ottomane, fusionnent à leur tour en 1859 pour former le Vieux Royaume de Roumanie, dont l'indépendance totale par rapport à l'Empire ottoman sera reconnue en 1878. Le Royaume de Roumanie naît officiellement en 1881.
La fin de la Première Guerre mondiale voit la la Bessarabie, la Transylvanie (hongroise depuis 1867 au sein de la monarchie austro-hongroise), la Bucovine et une partie du Banat voter leur rattachement à la Grande Roumanie qui remplace le Vieux Royaume. Au début de la Seconde Guerre mondiale la Roumanie est pro-Alliée avec son roi anglophile Charles II qui fait tirer sur les fascistes de la Garde de fer, juger et exécuter leur chef Corneliu Zelea Codreanu, et garantir les frontières du royaume par le Royaume-Uni et la France. Par la mer Noire, la Roumanie transfère l'armée et le gouvernement polonais en territoire britannique, à Alexandrie, sur la flotte du SMR sous escorte de la marine de guerre. Allié avec Staline par le Pacte germano-soviétique de 1939, Hitler considère donc la Roumanie, à juste titre, comme une puissance hostile, et l'été 1940, après l'effondrement de la France, l'oblige à céder la Bessarabie à l'URSS, la Transylvanie du nord à la Hongrie et la Dobrogée méridionale à la Bulgarie. La Roumanie ne conserve que la moitié de son territoire de 1918.
Par la suite, Hitler et la Garde de fer renversent le roi et le remplacent par le maréchal Ion Antonescu (qui sera jugé et exécuté à la fin de la guerre). Lors de l'opération Barbarossa, Antonescu engage la Roumanie aux côtés de l'Allemagne en juin 1941 pour récupérer la Bessarabie. Mais il ne se contente pas de cela : il fait occuper par l'armée roumaine la "Transnistrie" (une partie de la Podolie ukrainienne), s'y livre à des atrocités et envoie l'armée roumaine au massacre jusqu'à Stalingrad. Un Conseil national de la Résistance se forme entre les mouvements de partisans, les leaders des partis politiques démocrates interdits, et le roi Michel, qui renversent Antonescu en août 1944: la Roumanie déclare la guerre à l'Axe, engageant 550 000 soldats contre l'Allemagne.
Le 6 mars 1945, un premier coup d'État communiste soutenu par l'URSS met fin au gouvernement issu de la Résistance, et le roi Michel est contraint d'accepter au pouvoir le Parti communiste roumain puis d’abdiquer fin 1947 : la dictature communiste s'abat alors sur le pays. La République socialiste de Roumanie durera jusqu'en décembre 1989, faisant 2 millions de morts civils (chiffre officiel) en 45 ans[19]. Après un second coup d'État, qui le 22 décembre 1989 met fin à un demi-siècle de dictature, de pénuries et d'étouffement de la société civile, le président communiste Nicolae Ceauşescu et sa femme sont condamnés à mort et exécutés suite à un procès très controversé, le jour de Noël 1989[20].
Depuis, la Roumanie évolue dans un contexte international difficile marqué par la transition compliquée vers l'économie de marché. Dans ce contexte et sans aucun Plan Marshall, la Roumanie met 17 ans à se reconstruire suffisamment pour répondre aux conditions léonines posées par l'Union européenne pour l'intégrer, en même temps que la Bulgarie, en janvier 2007[21][22].
Le château de Peleş, ancienne résidence des rois de Roumanie

Démographie
Évolution de la population (recensements)
  • 1859 - 8 600 000   (Valachie et Moldavie sans la Bessarabie et la Bucovine)
  • 1912 - 12 923 600
  • 1930 - 18 052 896 (la Grande Roumanie ; 71,9 % Roumains)
  • 1948 - 15 872 624 (territoire actuel de la Roumanie)
  • 1956 - 17 489 450
  • 1966 - 19 103 163
  • 1977 - 21 559 910
  • 1992 - 22 810 035
  • 2002 - 21 698 181
  • 2007 - 21 537 563

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en millions d'habitants.

Ressources naturelles
La Roumanie possède plusieurs sortes de ressources naturelles :
  • pétrole 
  • gaz naturel 
  • charbon 
  • minerais de fer 
  • sel 
  • terres arables 
  • ressources hydrauliques.

Tourisme
Stations touristiques de la mer Noire
Les stations du littoral s'étalent sur une frange côtière allant du sud de la ville de Constanţa jusqu'à la frontière bulgare. Elles bénéficient d'un long ensoleillement et d'une chaleur tempérée, la moyenne étant de 25 °C en été. 250 254 touristes les ont fréquentées en 2006.

Châteaux
Dracula
Il est difficile de parler de la Roumanie, sans évoquer la célèbre figure du comte Dracula popularisé par l'écrivain irlandais Bram Stoker et des dizaines d'œuvres de l'industrie cinématographique américaine. Grâce à lui, l'image de la Roumanie est associée aux mythes des vampires et de ce personnage fictif inspiré par le nom et les vies de deux princes de Valachie: Vlad II le Dragon (Vlad Dracul, membre de l'ordre du Dragon initié par Sigismond de Luxembourg) et son fils Vlad III l'Empaleur (Vlad Ţepeş). Sa légende associe également (sur des critères non-historiques) la ville médiévale de Sighişoara et le château de Bran, qui sont devenus des destinations touristiques importantes, au détriment d'autres richesses plus authentiques comme la tour de Chindia à Târgovişte, moins spectaculaire mais réellement bâtie sous le règne de Vlad Ţepeş.

Codes internationaux
La Roumanie a pour codes :

Francophonie

La Roumanie fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie. À peu près tous les Roumains ayant dépassé l'école primaire, comprenaient et parlaient le français avant 1989, en partie grâce à l'héritage latin commun aux deux langues, mais surtout à cause de la francophilie héritée de l'influence des Lumières au XVIIIe siècle, et de l'aide française à l'unité roumaine durant le XIXe siècle. La composante révolutionnaire de l'identité roumaine doit beaucoup à l'influence française. Jusqu'en 1945, la Roumanie et la France avaient gardé des relations culturelles et politiques étroites, et partagé les mêmes orientations politiques. En 1968 encore, lors de sa visite à Bucarest en mai, Charles de Gaulle était spontanément ovationné à Bucarest, alors qu'il était conspué à Paris[]. Pendant le régime communiste, les journaux métropolitains et de langue française (L'Humanité, Le Monde, Le Figaro, Paris Match, Combat, etc) étaient en vente libre dans le pays. La télévision et la diffusion cinématographique roumaines ont été axées sur les productions francophones. Mais après 1989, les Roumains découvrent une nouvelle France aux yeux de laquelle la Roumanie n'est plus une petite sœur des Balkans, ni une alliée, tandis que Bucarest n'est plus un petit Paris. Aux yeux de cette nouvelle France «politiquement correcte» (à la manière libéralo-petite-bourgeoise), la Roumanie paraît être une région patriarcale, suspecte de connivence avec les valeurs bannies par les sociétés triomphantes d'après 1945. Mais, en effet, la Roumanie est un pays très complexe conservant plusieurs vitesses concernant son identité idéatique. La Roumanie de nos jours est fortement moderniste et profondément traditionnaliste en même temps et dans cet espace multiculturel peuvent co-exister sans problèmes diverses mentalités traditionnelles (archaïques, folkloriques, etc) avec les opinions politiques les plus modernes, en toute liberté d'expression et dans l'esprit du respect des convictions individuelles. Depuis 1989, les produits de la presse métropolitaine et de langue française sont disparus dans les kiosques du pays. Les films francophones sont diffusés surtout sur la chaîne TV Cultural et dans les cinémas francophones du pays. Mais, somme toute, le français est en perte de vitesse face à l'anglo-américain, sauf les puissants centres francophones (Bucarest, Iaşi, etc). Malgré tout, les médias français conservent des antennes en Roumanie. Par exemple, RFI Roumanie (ancienne Radio Delta RFI), seule station de radio francophone en Roumanie, est aussi la plus importante filiale de RFI à l'étranger. Les émissions sont souvent en roumain, mais le soir et la nuit, la station diffuse des émissions en français[50].


ประเทศโรมาเนีย

โรมาเนีย
România (โรมาเนีย)


ที่ตั้งของ ประเทศโรมาเนีย (เขียวเข้ม)
ในทวีปยุโรป (เขียวอ่อนและเทาเข้ม)
ในสหภาพยุโรป (เขียวอ่อน)




เมืองใหญ่สุด






 - 
ประธานาธิบดี


 - 
นายกรัฐมนตรี




 - 
ประกาศ


 - 
เป็นที่ยอมรับ






 - 
รวม


 - 
3%




 - 
ก.ค. 2549 (ประมาณ)
22,303,552 (54)


 - 
2553 (สำรวจ)
21,462,186 


 - 
93.7 คน/ตร.กม. (79)
242.6 คน/ตร.ไมล์


EET (UTC+2)

-
(DST)
EEST (UTC+3)


                  รหัสโทรศัพท์
             40



โรมาเนีย (แต่ก่อนเขียนว่า Rumania หรือ Roumania, โรมาเนีย: România, อังกฤษ: Romania, IPA: [ro.mɨˈni.a]) เป็นประเทศในทวีปยุโรปตะวันออกเฉียงใต้ มีอาณาเขตทิศตะวันออกเฉียงเหนือจดประเทศยูเครนและประเทศมอลโดวา ทิศตะวันตกจดประเทศฮังการีและประเทศเซอร์เบีย ทิศใต้จดประเทศบัลแกเรีย โรมาเนียมีชายฝั่งบนทะเลดำด้วย

ประวัติศาสตร์

ในอดีต ดินแดนที่เรียกว่า ประเทศโรมาเนียในปัจจุบัน อยู่ภายใต้การปกครองของจักรวรรดิออตโตมัน ต่อมา ได้ประกาศเอกราช โดยได้สถาปนาเป็นประเทศในปี 2421ระหว่างสงครามโลกครั้งที่ 2 โรมาเนียถูกกองทัพเยอรมนีเข้ายึดครอง แต่กองทัพโซเวียตได้ปลดปล่อยและมีอำนาจเหนือโรมาเนียแทนเมื่อสิ้นสุดสงคราม มีการโค่นล้มระบอบกษัตริย์และเปลี่ยนแปลงการปกครองไปสู่ระบอบเผด็จการคอมมิวนิสต์ ในปี 2490 ในเดือนธันวาคม 2532 ประชาชนได้ก่อการปฏิวัติล้มล้างการปกครองระบอบคอมมิวนิสต์ไปสู่การปกครองระบอบประชาธิปไตย และประกาศใช้กฎหมายรัฐธรรมนูญ ฉบับปี 2534 เป็นกฎหมายสูงสุดในการปกครองประเทศ โดยกำหนดแนวนโยบายแห่งรัฐใหม่เป็นรัฐประชาธิปไตยและสวัสดิการสังคม (Democratic and Social State) มีประธานาธิบดีที่มาจากการเลือกตั้งโดยประชาชนเป็นประมุข ภายหลังจากการปกครองแบบระบบคอมมิวนิสต์ของโรมาเนียถูกล้มล้างโดยการปฏิวัติ

การเมือง

การปกครองส่วนท้องถิ่น โรมาเนียแบ่งเขตการปกครองออกเป็น 40 จังหวัด (judet หรือ County ในภาษาอังกฤษ) กับ 1 เมืองหลวง (municipui หรือ municipalityในภาษาอังกฤษ) และเขตการเกษตร ซึ่งอยู่รอบชานเมืองหลวง ชื่อว่า Ilfov หรือ Agricultural Sector มี 260 เมือง ซึ่งมี 57 เทศบาลเมือง การจัดการปกครองส่วนท้องถิ่นเป็นไปตามหลักแห่งการปกครองตนเอง และการกระจายอำนาจการบริการสาธารณะ (Public Services)
สถานการณ์การเมืองของโรมาเนีย
เดิมรัฐบาลโรมาเนียเป็นรัฐบาลผสมระหว่างพรรค National Liberal Party (NLP) พรรค Democratic Party (DP) และพรรค Hungarian Democratic Union of Romania (HDUR) อย่างไรก็ดี ในระยะหลัง 2 พรรคใหญ่ คือ พรรค NLP (ของนายกรัฐมนตรี Popescu-Tariceanu) และพรรค DP (ของประธานาธิบดี Basescu) เริ่มไม่ลงรอยกัน อันมีสาเหตุมาจากการที่ประธานาธิบดี Basescu ประกาศจะลงสมัครรับเลือกตั้งเป็นนายกรัฐมนตรีในการเลือกตั้งทั่วไปในปี 2551 การประกาศตนเป็นคู่แข่งดังกล่าว ทำให้ประธานาธิบดี Basescu และนายกรัฐมนตรี Popescu-Tariceanu เริ่มมีความขัดแย้งมากขึ้น
รัฐบาลชุดปัจจุบันของนายกรัฐมนตรี Popescu-Tariceanu มุ่งให้ความสำคัญกับเรื่องต่างๆ ดังนี้ การเข้าเป็นสมาชิกสหภาพยุโรปของโรมาเนีย การแก้ไขปัญหาการฉ้อราษฎร์บังหลวง การปฏิรูประบบศาลให้มีอิสระอย่างแท้จริง การเพิ่มสิทธิเสรีภาพแก่สื่อมวลชน การเสริมสร้างบรรยากาศ การแข่งขันทางเศรษฐกิจอย่างสมบูรณ์ การพัฒนาความสัมพันธ์ทวิภาคีและพหุภาคี การส่งเสริมความสัมพันธ์กับประเทศสมาชิกสหภาพยุโรป และสหรัฐอเมริกา การสร้างความสัมพันธ์ที่ดีกับประเทศเพื่อนบ้าน โดยเฉพาะการแก้ปัญหาข้อขัดแย้งด้านพรมแดนกับยูเครน รวมทั้งการส่งเสริมความสัมพันธ์กับมอลโดวา
เมื่อวันที่ 6 กุมภาพันธ์ 2550 นาย Mihai Razvan Ungureanu รัฐมนตรีว่าการกระทรวงการต่างประเทศ ซึ่งเป็นผู้ใกล้ชิดนาย Basescu ประธานาธิบดี ได้ลาออกจากตำแหน่ง เนื่องจากมิได้รายงานให้นาย Popescu-Tariceanu นายกรัฐมนตรี ทราบถึงกรณีคนงานชาวโรมาเนีย 2 รายถูกจับกุม เนื่องจากถ่ายภาพในฐานทัพของสหรัฐฯ ในอิรักโดยมิได้รับอนุญาต ซึ่งสื่อต่างประเทศวิเคราะห์ว่า การลาออกของ นาย Ungureanu เป็นการตอกย้ำความไม่ลงรอยกันระหว่างประธานาธิบดี Basescu กับนายกรัฐมนตรี Popescu Tariceanu และเพียงไม่กี่สัปดาห์หลังจากที่โรมาเนียเข้าเป็นสมาชิกสหภาพยุโรป รัฐบาลโรมาเนียก็ประสบวิกฤตการณ์ทางการเมือง โดยนายกรัฐมนตรีกล่าวหาประธานาธิบดีว่ามีส่วนได้ส่วนเสียในโครงการสร้างสาธารณูปโภค นอกจากนี้การลาออกของรัฐมนตรีว่าการกระทรวงการต่างประเทศ และการที่ประธานาธิบดีกล่าวหานายกรัฐมนตรีว่าโกหกในเรื่องการผลักดัน การลาออกของรัฐมนตรีว่าการกระทรวงการต่างประเทศ ได้ส่งผลกระทบต่อเสถียรภาพของรัฐบาล ทำให้คาดการณ์ว่า หากรัฐบาลสามารถคงอยู่ต่อไป ก็จะเป็นรัฐบาลไร้เสถียรภาพ หรือหากมีความขัดแย้งอย่างต่อเนื่อง ก็อาจจะนำไปสู่การเลือกตั้งทั่วไปเร็วขึ้นกว่ากำหนด
การที่หัวหน้าพรรคใหญ่ที่ทรงอิทธิพล 2 พรรค ได้แก่ พรรค PNL ของนายกรัฐมนตรี Popescu Tariceanu และพรรค PD ของประธานาธิบดี Basescu มีความขัดแย้งกันเช่นนี้ นำไปสู่การที่นายกรัฐมนตรี Popescu Tariceanu ประกาศปรับคณะรัฐมนตรีใหม่เมื่อวันที่ 1 เมษายน 2550 โดยการถอดพรรค PD ออกจากพรรคร่วมรัฐบาล ทำให้มีการเปลี่ยนตัวรัฐมนตรีซึ่งมาจากพรรค PD ออก 8 ตำแหน่ง ส่งผลให้พรรคร่วมรัฐบาลใหม่ประกอบด้วยพรรค PNL และพรรค Democratic Union of Hungarians in Romania (UDMR) แทน โดยคณะรัฐมนตรีชุดใหม่ได้รับการรับรองจากรัฐสภาโรมาเนียแล้วเมื่อ วันที่ 3 เมษายน 2550
การเปลี่ยนแปลงคณะรัฐมนตรีชุดนี้มีความสำคัญยิ่ง เนื่องจากเป็นการเปลี่ยนตัวรัฐมนตรีกระทรวงสำคัญ เช่น กระทรวงกลาโหม กระทรวงการต่างประเทศ กระทรวงการรวมตัวของยุโรป กระทรวงมหาดไทย และกระทรวงคมนาคม เป็นต้น ซึ่งจะส่งผลให้มีการเปลี่ยนแปลงนโยบายที่สำคัญของ โรมาเนีย และแม้ว่ารัฐบาลชุดใหม่จะเป็นรัฐบาลเสียงข้างน้อย (ร้อยละ 26) แต่ก็ได้รับการรับรองจากรัฐสภาซึ่งสมาชิกส่วนใหญ่มาจากพรรค PNL คู่ปรับ เนื่องจากสมาชิกรัฐสภาส่วนใหญ่ยังไม่ต้องการให้มีการเลือกตั้งทั่วไปเกิดขึ้น (ตามรัฐธรรมนูญโรมาเนีย หากรัฐสภาปฏิเสธที่จะให้การรับรองรายชื่อคณะรัฐมนตรี 2 ครั้ง ประธานาธิบดีสามารถยุบสภาได้)
ความตึงเครียดทางความขัดแย้งระหว่างประธานาธิบดีและนายกรัฐมนตรีที่เพิ่มขึ้นเรื่อยๆ ตลอดจนการถอดพรรค PD ออกจากพรรคร่วมรัฐบาล ส่งผลให้เมื่อวันที่ 19 เมษายน 2550 รัฐสภาโรมาเนียได้มีมติถอดถอนประธานาธิบดี Basescu ด้วยคะแนนเสียง 322 ต่อ 108 ด้วย 19 ข้อหา อาทิ ประธานาธิบดี Basescu พยายามเข้าครอบงำหน่วยงานรัฐ ซึ่งรวมถึงหน่วยงานด้านความมั่นคง และวิพากษ์วิจารณ์ศาล ซึ่งมีผลให้ประธานาธิบดี Basescu ไม่สามารถปฏิบัติหน้าที่ได้จนกว่าจะมีการลงประชามติว่าประชาชนเห็นชอบกับการถอดถอนดังกล่าวหรือไม่เมื่อวันที่ 19 พฤษภาคม 2550 ซึ่งปรากฏว่า มีผู้มาใช้สิทธิลงประชามติประมาณ 5.8 ล้านคน (หรือประมาณร้อยละ 44 ของจำนวนผู้มีสิทธิออกเสียงทั้งหมด) และปรากฏว่า มีผู้ลงมติสนับสนุนประธานาธิบดี (คัดค้านมติของรัฐสภา) ถึงประมาณร้อยละ 75 และมีผู้ลงมติไม่สนับสนุนประธานาธิบดีประมาณร้อยละ 25 ซึ่งผลการลงประชามติในครั้งนี้แสดงให้เห็นถึงชัยชนะของประธานาธิบดี Basescu ที่มีต่อรัฐสภาและรัฐบาล และแสดงให้เห็นถึงความนิยมของประชาชนที่มีต่อประธานาธิบดี Basescu พร้อมกันนี้ นาย Jose Manuel Barosso ประธานคณะกรรมาธิการยุโรปได้กล่าวแสดงความหวังว่า ผลการลงประชามติดังกล่าว จะมีส่วนสนับสนุนให้โรมาเนียดำเนินการปฏิรูปสังคมในด้านต่างๆ โดยเฉพาะอย่างยิ่ง ด้านการยุติธรรม ต่อไป

การแบ่งเขตการปกครอง

ประเทศโรมาเนียแบ่งเขตการปกครองออกเป็น 41 เทศมณฑล (counties) กับ 1 เทศบาลนคร (municipality) ได้แก่
เคาน์ตี
เมืองหลวง
(เทศบาลนครบูคาเรสต์)

ภูมิศาสตร์

โรมาเนียเป็นประเทศที่ใหญ่ที่สุดใน ยุโรปตะวันออกเฉียงใต้ มีเทือกเขาทรานซิลเวเนียแอลป์อยู่ทางตอนกลางของประเทศ และมีเทือกเขาคาร์เปเธียนอยู่ทางทิศตะวันออกเฉียงเหนือของประเทศ มีที่ราบทางตอนใต้ของเทือกเขาทรานซิลเวเนียแอลป์เป็นที่ทางการเกษตรเรียกว่า วอลลาเชีย โรมาเนียจัดเป็นประเทศที่ยังมีความหลากหลายทางธรรมชาติอยู่มาก โดยทางเมืองแถบทรานซิลเวเนียแอลป์ยังมีสัตว์ป่า เช่น หมีสีน้ำตาล หมาป่าสีเทา แมวป่าบางชนิด และละมั่งอยู่ในปริมาณที่เยอะมากกว่าประเทศอื่นๆในแถบยุโรป ซึ่งลดจำนวนลงเรื่อยๆ

เศรษฐกิจ

โรมาเนียประสบปัญหาเศรษฐกิจถดถอยกว่า 3 ปี ก่อนที่จะสามารถฟื้นตัวขึ้นได้ในปี 2543 จากความต้องการที่เพิ่มมากขึ้นของตลาดสหภาพยุโรป ทั้งนี้ ในช่วงที่ผ่านมา โรมาเนียประสบปัญหาหลัก 4 ประการ คือ (1) การปฏิรูปโครงสร้างเศรษฐกิจ ปัญหาหนี้สินทั้งของภาครัฐและเอกชน (2) ปัญหาค่าเงินเลตกต่ำ (3) ปัญหาอัตราเงินเฟ้อที่เพิ่มขึ้นเรื่อยๆ และ (4) ปัญหาระบบธนาคาร ซึ่งรัฐบาลโรมาเนียได้พยายามดำเนินมาตรการจำเป็นต่างๆ เพื่อปฏิรูปเศรษฐกิจของประเทศ และระบบราชการ รวมทั้งแก้ปัญหาการขาดความชัดเจนด้านกฎหมาย ปัญหาด้านศุลกากร และปัญหาคอรัปชั่น ซึ่งเป็นอุปสรรคสำคัญต่อการระดมทุนจากต่างประเทศ
ในปี 2545 เศรษฐกิจของโรมาเนียเริ่มมีสภาวะดีขึ้น โดยภาคธุรกิจที่ได้รับการส่งเสริมให้ได้รับการพัฒนาได้แก่ อุตสาหกรรมก่อสร้าง การสร้างทางรถไฟและท่าเรือ และโครงการด้านการพลังงาน โดยได้รับการสนับสนุนจากสถาบันการเงินระหว่างประเทศ และสหภาพยุโรป นอกจากนี้ ยังมีภาคธุรกิจอื่นๆ ที่มีแนวโน้มในศักยภาพ อาทิ เทคโนโลยีสารสนเทศและการสื่อสาร อุตสาหกรรมรถยนต์ เครื่องจักรกล เคมีภัณฑ์และเวชภัณฑ์ ประกันภัย การท่องเที่ยว เฟอร์นิเจอร์ เสื้อผ้าและสิ่งทอ อุตสาหกรรมอาหาร ในการปฏิรูประบบโครงสร้าง รัฐบาลมีโครงการจำหน่ายรัฐวิสาหกิจขนาดใหญ่ อาทิ ธนาคาร Banca Coerciala Romana (BCR) ซึ่งเป็นธนาคารที่ใหญ่ที่สุดในประเทศ และบริษัทน้ำมันแห่งชาติ PETROM และยังมีโครงการแปรรูปรัฐวิสาหกิจด้านพลังงาน เหมืองแร่ และอาวุธ รัฐบาลโรมาเนียจึงต้องกู้ยืมเงินจากสถาบันการเงินต่างๆ มาชำระหนี้สิน โดยเมื่อเดือนกรกฎาคม 2547 กองทุนการเงินระหว่างประเทศ (IMF) ได้อนุมัติเงินกู้ระยะ 2 ปี จำนวน 367 ล้านดอลลาร์สหรัฐให้แก่โรมาเนีย โรมาเนียได้ดำเนินการปฏิรูประบบเศรษฐกิจ เพื่อให้พร้อมในการเข้าเป็นสมาชิกสหภาพยุโรป ซึ่งจะทำให้โรมาเนียได้รับเงินช่วยเหลือทางการเกษตรหลายร้อยล้านยูโร ความช่วยเหลือในการพัฒนาระบบขนส่งและสาธารณูปโภค รวมทั้ง เงินลงทุนจากประเทศสมาชิกสหภาพยุโรป เนื่องจากค่างจ้างแรงงานและค่าใช้จ่ายซึ่งถูกกว่าประเทศอื่นๆ ในยุโรป

ประชากร

ประชากร 22.3 ล้านคน (กรกฎาคม 2549) ประกอบด้วย โรมาเนีย (ร้อยละ 89.5) ฮังการี (ร้อยละ 6.6) โรมา (ร้อยละ 2.5) เยอรมัน (ร้อยละ 0.3) ยูเครน (ร้อยละ 0.3)